L’ensemble de l’organisation du pilotage français représente 30 stations de pilotage – 22 en Métropole et 5 dans les départements français d’outre-mer, 3 dans les pays et collectivités territoriales d’outre-mer et une coopérative de pilotes hauturiers – avec un total de 334 pilotes, 257 personnels navigant, 14 personnels volant, 108 personnels administratif et 14 auxiliaires, soit en tout 725 personnes. En dehors de l’équipement terrestre pour les stations de pilotage – bureaux, ordinateurs, radars, voitures et installations de maintenance- le matériel nautique est composé d’un bateau-pilote, 101 pilotines rapides (d’une longueur minimum de 12 mètres), de trois hélicoptères, de deux avions monomoteurs et d’un ponton atelier.
Le pilotage maritime est organisé par les articles L5341-1 et suivants du Code des transports (ordonnance n°2010-1307 du 28 octobre 2010) et par les articles R5341-1 à D5341-87 du Code des Transports (Décret N°2014-1670 du 30 décembre 2014). Le fonctionnement des stations de pilotage est sous la tutelle du Ministre des Transports. Après la décentralisation de l’Administration, opérée en France en 1982, l’autorité du Ministre des Transports sur les stations de pilotage a été transférée au Préfet de chaque Région qui est en charge de superviser les questions de pilotage de sa zone de compétence au travers du contrôle exercé par le Directeur Régional des Affaires Maritimes.
Si le Ministre des Transports a la responsabilité du pilotage et notamment pour la réglementation générale applicable à toutes les stations de pilotage, le Préfet de Région, lui, doit fixer les réglements locaux spécifiques à chaque station conformément à la réglementation générale.